« Il n’existe plus de démocratie quand les drapeaux de Daech flottent dans l’avenue du Père de la Nation moderne et laïque, BOURGUIBA. » Mohamed Hafayedh
Sur l’avenue Habib-Bourguiba souillée , la vermine parade. Des tekfiiiiiiiiiiiiiiiiir et des tekbiiiiiiiiiiiiiiiiir , des banderoles daechiennes et des slogans haineux ! Rien à voir avec le soulèvement du 14 janvier 2011 où la fine fleur de la société et son visage avenant scandaient d’une même voix l’espoir d’un avenir radieux ! Hommes , femmes , jeunes et vieux portés par le même élan ! Moment historique qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective ! Quelle euphorie et quel enthousiasme !
Aujourd’hui , hamma , les khwemjias khommej et ce hizb de merde jamais dissous se pavanent et nous narguent ! Et narguent un ministère régalien ! Ces calamiteux de la place et cette populace dégueulasse nous ont dépossédés par la ruse et par la violence de nos rêves et de nos espérances !
A bas le gouvernement , instauration de la califat , hurlent-ils , tandis que les frontistes réunis font semblant de se préoccuper du pauvre qui , digne , se tait et que les khommej salissent par leur présence la mémoire de Bourguiba ! Que les fanfaronnades de ces boules puantes et répugnantes ne nous leurrent pas ! Nous nous débarrasserons d’elles comme nous nous sommes affranchis du colonisateur , quelle qu’en fût sa mission civilisatrice ! Nos ennemis savent qu’ils sont acculés ! D’où ces brasiers pour le chaos et la ruine , ici et là ! La Patrie survivra comme elle a survécu depuis des millénaires aux hordes sauvages ! Et notre 14-Janvier demeurera le symbole d’un soulèvement populaire pacifique , traduisant les aspirations sincères d’une société civile exaspérée par les fraudes , la corruption et l’étouffement des libertés publiques ! Que cet élan populaire vers la démocratie soit récupéré par la vermine khwemjia , le hizb daéchien et les oisifs opportunistes n’effraie pas les combattants de la liberté que nous sommes ! Le 14-Janvier , c’est nous et pas eux ! Nous sommes chez nous et pas eux ! Qu’on se le dise !
Mounira Aouadi