L’Arabie saoudite et les États-Unis appellent à un nouvel accord de cessez-le-feu au Soudan

Les délégations de l’armée et les Forces de soutien rapide n’ont pas quitté l’Arabie saoudite malgré la suspension des pourparlers de paix, selon un communiqué commun publié par Washington et Riyad

L’Arabie saoudite et les États-Unis ont appelé, dimanche, l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide à instaurer un cessez-le-feu « effectif », révélant que les représentants des deux parties n’ont pas quitté le Royaume.

Au lendemain d’une trêve parrainée par l’Arabie saoudite et les États-Unis, les deux pays ont déclaré que  »les délégations de l’armée soudanaise et des Forces de soutien rapide sont toujours présentes dans la ville de Djeddah malgré la suspension des pourparlers et la fin du cessez-le-feu de cinq jours samedi soir », selon un communiqué conjoint publié par le ministère saoudien des Affaires étrangères.

« L’Arabie saoudite et les États-Unis souhaitent poursuivre les pourparlers avec les deux délégations, qui travaillent sur la facilitation de l’aide humanitaire », a expliqué le communiqué.

L’Arabie saoudite et les États-Unis « sont prêts à reprendre les pourparlers officiels, et les deux parties doivent mettre en œuvre leurs engagements en vertu de la Déclaration de Djeddah du 11 mai consistant à protéger les civils », selon l’énoncé.

Les deux pays ont, en ce sens, appelé « les parties soudanaises à opter pour un nouveau cessez-le-feu et à le mettre en œuvre en vue d’une cessation définitive des opérations militaires ».

Mercredi, l’armée soudanaise a annoncé la suspension de sa participation aux pourparlers de Djeddah en raison de la violation du cessez-le-feu et la poursuite des affrontements.

Depuis la mi-avril, les combats font rage au Soudan entre l’armée régulière fidèle au général Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, menés par le général Mohamed Hamdane Daglo, dit  »Hemedti ». Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir déclenché les hostilités.