La marge de manœuvre de BCE semble réduite

BCE est acculé à prendre une décision douloureuse. Bondir dans le sens du chef du gouvernement qu’il a lui même imposé et désavouer son propre fils avec les grabuges familiaux qui accompagneront une initiative dans ce sens, ou bien limoger Youssef Chahed pour sauver les apparences. Le grand Zaïm Habib Bourguiba avait réussi à esquiver ce genre de confrontation pesante, non productive et lourde de conséquences sur un microcosme politique tunisien peu reluisant. Quand on voit les « compétences » qui entoure le chérubin HCE, le Toubal, le Bessaïes et consort, quand on voit les nahdhaoui qui serrent l’étau autour du coup du chef du gouvernement pour se couvrir et continuer à profiter du système, l’on serait tenté de dire que la solution réside ailleurs, en dehors de ces deux « personnalités ». Dans tous les cas de figure et sans rajouter au spectacle des philippiques d’hier, je pense que le président de la république est un Bourguiba qui a échoué car le pourrissement ne s’est pas avéré une solution qui tient la route. Sa marge de manœuvre semble réduite mais il est obligé de sortir de sa coquille. Il le fera sans déplaire à une UGTT qui a dit son mot. La politique c’est l’art du possible.!!!

Ezzedine Zayani