J’arrive pas à piger cette logique de femmes que je respecte beaucoup , entendues à Mosaique FM : « Je suis pour les libertés, je suis l’initiatrice du Colibe, je défends Emna Chargui, je défends, bec et ongles dehors toute atteinte à la femme, je suis même toute heureuse, au début, que les gens et les élites fassent un débat sur ces sujets. mais dans cette affaire de Lotfi Abdelli avec Abir Moussi, je suis amère et un peu dépitée . Je n’arrive pas à condamner les propos de Abdelli . J’attends :
1- Que l’on s’entende pour définir d’abord les limites à la liberté d’expression
2- Que ceux qui condamnent les propos nuls de Lotfi Abdelli soient cohérents, ne défendent pas aussi nombreux et aussi férocement Abir Moussi, ne politisent pas et ne la sacralisent pas.
J’arrive pas à piger qu’on puisse avoir tant de mal à faire sortir un brin de compassion, un petit mot de soutien pour Abir Moussi, pas en tant que femme politique ( perso, je m’en fous), mais en tant que femme tout court. Et Dieu sait si cette dame a été, ô combien, violentée verbalement et vulgairement, physiquement sur sa condition de femme , sur les planches , au parlement , dans la rues , sur les plateaux télé sans qu’aucune féministe ne lève le petit doigt pour condamner …
P. S. Les droits de l’Homme , comme ceux des femmes , sont bien définis à l’international . Seul le fait religieux , la nahdha et ses satellites les dénature et a du mal à les assimiler parce que contraires à la foi. Et c’est pas parce que en ce moment, ces nahdhaouis soutiennent Lotfi Abdelli quand il parle des 4 hectares de forêt habitée par des bestioles sous le caleçon de A. M. qu’ils sont les chantres de la liberté d’expression et des droits universels de la personne humaine.
Fadhi Ch’ghol
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Très déçue du discours de Bochra Bel Haj Hmida tout à l’heure sur Mosaïque fm – Midi Show – en rapport avec les propos nauséabonds de Abdelli.
En effet, c’était un discours qui n’était ni objectif ni impartial.
Il dénotait plutôt une prise de position manifeste envers Abir Moussi en lien fort probablement avec l’attitude de cette dernière envers le rapport de la Colibe.
Et pour cause, elle a tout essayé de faire cas de ce pseudo artiste et défendre la liberté d’expression qui est la sienne, inhérente à ses attaques en termes abjects, haineux et stigmatisants envers non seulement AM, mais aussi envers toute femme digne de ce nom, en le comparant à Guy Bedos…
Et malgré l’embarrassante vulgarité des propos de LA, elle a trouvé le moyen de tergiverser tout en faisant dans la réthorique obséquieuse pour le défendre au nom d’une liberté d’expression du type vouer aux gémonies !
Ses réponses aux questions posées par Elyes Gharbi (qui n’était pas au demeurant plus objectif) étaient pour le moins prosaïques et loin d’être convaincantes reprochant à certains « progressistes » de traiter Lotfi Abdelli de « رڤاص » et « مخنث » ; qualificatifs sur lesquels elle s’est focalisée, mais néanmoins sans daigner écouter la séquence du show à propos de laquelle elle va débattre à la radio !
Mais, que voulez-vous ! On n’est plus loin du bas-fonds de l’abîme de l’incohérence apparentée, malheureusement, au règlement de compte, au lieu de s’unir pour essayer à tour de bras niveler les goûts vers le haut.
Imène Ben Mohamed Salah