Un mot sur Kamel Maddouri que j’ai croisé à la fin de mon parcours professionnel au ministère des A S. , au centre de recherches, à la CNRPS, à la CNAM :
Un excellent communicateur, un bon technicien de la protection sociale , un excellent négociateur des conventions bilatérales de sécurité sociale avec les roumis et au diapason des conventions internationales sur les droits des migrants et des réfugiés.
Bref, un homme pragmatique qui parle chiffres, déficits, montages de politiques sociales et mécanismes scientifiques pour les gérer qui se refuse d’outrepasser les lois même s’il reçoit des instructions pour le faire comme avec ce zahi qui l’a viré de la CNAM parce qu’il a refusé de faire une purge , un carnage des cadres de cette caisse comme le lui a demande ce Zahi pas du tout gai.
Reste l’environnement et le contexte politique dans lequel il devra manœuvrer . Et là je ne voudrais pas être à sa place .
1- Un président seul décideur qui croit en une organisation politique et administrative inversée de ka tête aux pieds que Maddouri n’a jamais étudié ni dans les facultés tunisiennes ni étrangères.
2- Une méfiance terrible du president jusqu’à l’obsession d’une administration infestée et infiltrée par ses adversaires que Maddouri devra savoir épurer quand bien même, elle émanerait des tabbalas du président
3 – Une redistribution bien particulière des richesses de ce pays non pas selon les règles modernes de la répartition en matière de sécurité sociale en prelevant des cotisations des actifs d’aujourd’hui pour les retraités du moment et en prelevant sur les bien portants pour financer ceux de la communauté d’entre eux qui tombent malades …comme Maddouri sait les maîtriser mais en rançonnant les hommes d’affaires tous véreux selon le president pour donner zux pauvres ….
Finalement, deux alternatives
– Obéir et abandonner toutes ces compétences ou les mettre en veilleuse
– Agir selon sa conscience en bon commis de l’Etat et à son service comme on le lui a enseigné. Et là, il devra s’attendre à tout.
Je termine avec ce dicton de Socrate : « Parle pour que je te vois ! » Meur Maddouri
L’agitateur