J’ai vu Abir Moussi à Ksar Helal . Bousculée par toute la ville accourue spontanément à sa rencontre pour s’accrocher à elle comme le messie seul capable de les délivrer des griffes du mal suprême.
J’ai pas envie de l’encenser, mais force est de constater que c’est un loup politique avec beaucoup de talent, une résistance physique et psychique époustouflante, monstrueusement énorme au bord du burn out et à la limite de la rupture sans jamais plier en gardant le cap. J’ai vu son assurance , sa démarche de leader , ses visites ciblées au souk , l’étude des causes profondes du malaise que vit le secteur du textile, flanquée des plus illustres économistes ( Saidane et Joudi ) qui lui tracent sa feuille de route à la faisabilité facile. J’ai vu sa hargne à enlever le mal à la racine tout en douceurs et dans la légalité la plus totale, sans heurts, sans soubresauts.
Un long fleuve tranquille qui coule doucement et enfle , enfle , ignorant tous ces politiques sur ces flancs qui s’entretuent pour le korsi.
Elle est peut être dictatoriale, née leader pour mener seule la baraque. Mais peut être bien aussi que le pays a besoin de ça pour se relancer. Paul Kagame , élu à 90 % président du Rwanda depuis 20 ans et dictateur sans concessions, fait une croissance à deux chiffres pour son pays au grands bonheur des tutsis comme lui et des hutus réunis et sous l’admiration du monde entier.
L’agitateur