Entre la terre ferme et l’abîme, il n’y avait qu’un pas que l’ Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie ) vient de franchir ce matin.
Entre deux horizons, l’isie vient de choisir le plus sombre.
Lors d’un point de presse tenu ce matin par son président M. Farouk Bouasker , l’Isie a porté le coup de grâce à une alternance pacifique au sommet de l’état. Il persiste et signe, seul le président en exercice et candidat à sa propre succession est autorisé à concourir en compagnie de son clone ( Maghzaoui) et un autre ( Zemmal) qui vient justement d’être écarté et jeté en prison.
Quelle coïncidence, dites donc !!!
Et les décisions du tribunal administratif rendus récemment en séance plénière ?? Zenaidi, Mekki et Daimi qui ont été réhabilités et remis dans la course devront donc s’apprêter à rejoindre Zemmal en taule puisque le bon Monsieur Bouasker en a décidé ainsi.
Lui le juge , l’exécutant , l’huissier et le clerc . Lui , le justicier intrépide qui tient d’une main le bâton du magistrat et de l’autre le sabre du bourreau . Il prononce la sentence et veille lui-même à son exécution.
« Usurpation de compétences » . !!!! Sacré Maître Ben Messaoud, vous ne croyez pas si bien dire .
Et la présomption d’innocence alors !
À ma connaissance, un seul candidat a été condamné en premier ressort pour falsification de parrainages , décision contre laquelle ils’est empressé d’interjeter appel. Sa condamnation n’est donc pas définitive. Que ferait Monsieur Bouasker si ce candidat était innocenté ?? Pourrait-il le remettre dans la course ?? Il serait alors trop tard puisque le mal est déjà fait.
Obtuse , têtue , zélée et irresponsable cette décision de l’isie de ne retenir que trois candidats dont un a été coffré aujourd’hui même comme par enchantement.
Cela ne restera pas sans suite. Attendons-nous à des jours pénibles !