Des terroristes du Front al-Nosra ont tiré des obus de mortier sur un convoi humanitaire se dirigeant vers la ville de Douma, dans la Ghouta orientale (banlieue est de Damas), a annoncé lundi 5 mars le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Les formations armées illicites sévissant dans la Ghouta orientale intensifient le pilonnage de la capitale syrienne et du couloir humanitaire de Moukhayam al-Wafidine, a annoncé ce lundi le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Youri Evtouchenko.
«Malgré les pauses humanitaires mises en place quotidiennement à l’initiative de la partie russe, […] des formations armées illicites intensifient leur pilonnage. Aujourd’hui, l’hôpital Tishreen a essuyé des obus de mortier», a-t-il déclaré, ajoutant que l’attaque avait fait 14 blessés.
Et de préciser que les extrémistes du Front al-Nosra* ont cherché ce lundi à empêcher l’arrivée d’un convoi humanitaire dans la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, en le pilonnant.
«À 17h00, les combattants du Front al-Nosra* ont tiré des obus de mortier sur le convoi depuis la région du ruisseau Aïn-Arbah. Aucune victime parmi les membres de la mission n’est à déplorer», a ajouté la source.
Bien que les extrémistes ont retardé de deux heures l’arrivée du convoi transportant 247 tonnes de fret humanitaire, cette mission a été couronnée de succès et l’aide humanitaire a été livrée aux habitants de la ville, précise le centre.
Allégations américaines
De fausses allégations en provenance des États-Unis sur des bombardements d’hôpitaux présumés dans la Ghouta orientale par l’armée syrienne ont commencé à se répandre après les succès des troupes gouvernementales syriennes, selon le ministère russe de la Défense.
Washington s’est mis à accuser la Syrie d’organiser de prétendus raids aériens contre des hôpitaux situés dans la Ghouta orientale après les victoires remportées par l’armée gouvernementale syrienne, a indiqué le ministère russe de la Défense ce lundi.
Selon le ministère, «pendant les mois qu’ont duré les attaques massives effectuées par des combattants, il n’y a eu aucune déclaration de la part des États-Unis ou de leurs partenaires occidentaux qui les auraient condamnées».
«Mais une fois que les autorités syriennes ont repoussé des groupes pro-américains, de fausses accusations typiques sur de prétendues frappes aériennes contre des établissements médicaux dans la Ghouta orientale et des rumeurs sur l’utilisation prétendue d’armes chimiques diffusées par des organes de propagande contrôlées ont suivi», a annoncé la Défense.
En outre, toujours d’après le ministère, depuis le début de l’année 2018, des formations armées illicites sous contrôle des États-Unis ont attaqué régulièrement les troupes syriennes à Harasta pour modifier les frontières de la zone de désescalade.
Les forces gouvernementales syriennes mènent actuellement une opération dans la Ghouta orientale en vue de nettoyer la zone de groupes terroristes islamistes, notamment de Jaysh al-Islam, mais aussi du Front al-Nosra, d’Ahrar al-Sham et de Faylaq al-Rahmane
Sources : Sputnik , SANA et Rt