Maroc : un quinquagénaire français accusé d’agression sexuelle sur deux mineures

Le quinquagénaire français a été interpellé dans un atelier de la vieille ville. Il est accusé d’agression sexuelle sur des mineures.

Des proches de victimes de pédophilie ont manifesté le 10 janvier dans la ville marocaine de Fès, après l’arrestation d’un quinquagénaire français accusé d’agression sexuelle sur deux mineures.

Le royaume chérifien est de nouveau secoué par une affaire de pédophilie impliquant un ressortissant étranger. Un Français de 58 ans est accusé d’agression sexuelle sur deux filles âgées de 10 et 13 ans, selon le quotidien marocain L’Economiste. Le quinquagénaire a été interpellé le 2 janvier dans un atelier de couture en possession d’un sextoy, dans la médina de la ville marocaine de Fès en possession d’un « objet en plastique utilisé dans des simulations à caractère sexuel », pour des agressions sexuelles présumées sur deux mineures âgées de 10 et 13 ans, selon le quotidien marocain L’Économiste..

A la suite de cette arrestation, des proches de victimes de pédophilie ont manifesté la 10 janvier devant la Cour d’appel, jour de la première comparution de l’accusé, afin de «demander des peines exemplaires» contre celui-ci. Présent avec une dizaine de manifestants, dont certains appartiennent à des associations de lutte contre la maltraitance des enfants et des femmes, le père des victimes, qui souhaite l’application d’«une condamnation des plus sévères», a en outre affirmé que les sévices subis par ses enfants avaient duré pendant trois mois.

Au cours de ces dernières années, plusieurs affaires d’agression sexuelle d’étrangers sur des mineurs ont suscité l’indignation de l’opinion publique marocaine et d’ONG, qui ont à maintes reprises dénoncé l’aveuglement des autorités face à l’ampleur du phénomène.

Une grâce royale accordée par erreur à un pédophile espagnol en 2013.

Plusieurs affaires ont défrayé la chronique ces dernières années dans le royaume, suscitant l’indignation des ONG qui dénoncent des condamnations jugées trop clémentes et exhortent les pouvoirs publics à muscler la législation et à renforcer la lutte. À l’été 2013, la grâce royale un temps accordée par erreur à un pédophile espagnol, Daniel Galvan, avait déclenché une vive polémique et donné lieu à des manifestations à Casablanca et Rabat.