Afghanistan : un kamikaze tue au moins 15 personnes lors de funérailles

Au moins quinze personnes ont été tuées et quatorze autres blessées dimanche par un kamikaze qui s’est fait exploser lors de funérailles dans l’est de l’Afghanistan, selon les autorités locales.

Une explosion d’un kamikaze s’est produite ce dimanche à 9H00 GMT au cimetière Mukam Khan, en Afghanistan, durant les funérailles d’un ancien gouverneur du district de Haska Mina. Selon les dernières informations, le bilan de l’attaque est de quinze morts et quatorze blessés.

«[Un] kamikaze s’est fait exploser durant la cérémonie de funérailles d’un ancien gouverneur du district de Haska Mina, récemment décédé de mort naturelle», a expliqué le bureau du gouverneur de la province de Nangarhar (est de l’Afghanistan) dans un communiqué, le 31 décembre. Au moins 12 personnes ont été tuées, selon un dernier bilan officiel.

Attaullah Khogyani, le porte-parole du gouverneur du Nangarhar, où l’attentat s’est produit, et Najib Kamawal, le directeur de la santé de cette province, ont confirmé ce bilan à la hausse. Le bilan précédent faisait état de six, puis douze morts.

«Toutes les victimes sont des civils», a ajouté M. Khogyani.

Des photos de la scène publiées sur Twitter montrent des mares de sang, ainsi que des vêtements et des chaussures disséminés sur le sol.

Aucun groupe n’a pour l’instant revendiqué l’attaque, qui s’est produite trois jours après un attentat suicide à Kaboul contre un centre culturel chiite, qui avait fait 41 mort et 84 blessés. Le Nangarhar, frontalier avec le Pakistan, est le bastion du groupe terroriste Etat islamique (EI, Daech acronyme arabe), qui avait revendiqué l’attaque du 28 décembre dans la capitale Kaboul.

Le Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan, frontalier avec le Pakistan, est le bastion dU GROUPE TERRORISTE Daech, qui avait revendiqué l’attaque de jeudi dans la capitale. Arrivé en 2015 en Afghanistan, Daech multiplie les attentats dans le pays, alors que les Taliban, encore responsables du plus grand nombre de victimes, ont accru leur harcèlement contre les forces de sécurité.

Avec agences