L’Afrique du Sud a déposé jeudi 16 novembre une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre le gouvernement israélien, ont rapporté ce vendredi des médias locaux et africains.
Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa à l’origine de cette saisine exige une action de la Haye face aux crimes de guerre commis contre les palestiniens à Gaza par les offensives israéliennes, précise la chaîne Africanews sur son site.
Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a dénoncé les actions d’Israël dans la bande de Gaza, et surtout en ce qui concerne le plus grand hôpital de l’enclave, dans lequel sont bloquées plusieurs milliers de personnes, appelant la Cour pénale internationale (CPI) à lancer une enquête.
« Nous nous joignons à de nombreux autres pays et organisations qui demandent à la CPI d’enquêter sur ce qu’il se passe. En fait, nous voyons de nos propres yeux […] qu’un véritable crime, un crime de guerre, est en train de se produire, surtout à l’hôpital Al-Shifa. Nous sommes totalement opposés à ce qu’il se passe et nous appelons les différents pays à faire pression sur Israël pour qu’il mette immédiatement fin à ses agissements », a déclaré M.Ramaphosa en répondant aux questions de la presse au Qatar.
Par ailleurs, l’ANC a d’ores et déjà apporté son soutien à une motion parlementaire en cours sur la fermeture de l’ambassade d’Israël et la suspension de toute relation diplomatique avec Israël jusqu’à ce que ce pays accepte un cessez-le-feu et s’engage dans des négociations contraignantes, facilitées par l’ONU, rappelle le même média précisant que la motion parlementaire a été présentée par les Combattants pour la liberté économique un parti d’opposition.
L’Afrique du Sud a rappelé tous ses diplomates d’Israël au début du mois, indique encore Africanews.
Le 9 novembre dernier, trois organisations palestiniennes, ONG PCHR, Al-Haq et Al Mezan avaient demandé à la CPI « de délivrer rapidement des mandats d’arrêt contre les personnes soupçonnées de ces crimes au sein de l’appareil politique, militaire et administratif » israélien. Les ONG dans leur plainte citent le président Isaac Herzog, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, note la même source.