Excédée, la population de Béni Khiar brandit la photo de feu Zine Al Abidine Ben Ali sur la place publique

Après 10 années de matraquage en continu, ressenties 1 siècle par un peuple peu porté sur les responsabilités de la démocratie participative et ayant été habitué à l’Etat providence, celui qui soigne, éduque, offre l’emploi et même le divertissement, après 10 ans de diversion, de corruption, de népotisme outrancier, d’endoctrinement religieux étranger aux habitudes et moeurs du tunisien, après 10 ans de main mise étrangère turco-qatarie, de la dilapidation de la souveraineté nationale, des richesses des tunisiens, après 10 ans de destruction organisée de l’économie nationale au profit des envahisseurs turcs, après 10 ans d’absence diplomatique orchestrée sur la scène internationale, après les atermoiements, l’irrésolution et l’implantation du terrorisme et de la criminalité de tout genre, après toutes ces exactions les tunisiens commencent à renaître de leur cendre comme le phénix, après toute cette tralala de la brouette, à Béni Khiar une ville côtière du Cap Bon, un bastion des khwamjias, la population, excédée, a brandi sur la place publique la photo de feu le président de la république déchu, Zine Al Abidine Ben Ali, sur le dos duquel on a collé tous les maux de la Tunisie pour dissimuler l’incompétence et l’usurpation du pouvoir, scandant des slogans en faveur de l’ancien régime et fustigeant les gladiateurs de ces 10 ans de décadence dans tous les domaines. Quel échec, quelle débandade, quelle honte. Et comme une cerise sur le gâteau, la lionne Abir Moussi, après avoir convaincu les tunisiens qui se regroupent nombreux autour d’elle, à l’étranger, dans les sphères du pouvoir on commence aussi à l’appeler la lionne, la seule qui a tout compris, la seule qui peut sauver notre beau pays.!!!

Ezzeddine Zayani