Etats-Unis : Le ministre de la Justice n’a pas « vu de fraude » pouvant changer le résultat de l’élection

Bill Barr, proche de Donald Trump, a indiqué mardi 1er novembre que ces fraudes n’étaient pas suffisantes pour « changer le résultat de l’élection »

Le ministre américain de la Justice fragilise encore un peu plus les affirmations de Donald Trump. « A ce stade, nous n’avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l’élection », a déclaré Bill Barr, dans un entretien à l’agence américaine Associated Press.

« Il y a eu des allégations de fraudes systématiques, selon lesquelles des machines auraient été programmées pour fausser les résultats des élections », a rappelé ce fidèle soutien du président républicain. Mais les ministères de la Sécurité intérieure et de la Justice « ont enquêté et, pour l’instant, n’ont rien trouvé pour les étayer ».

A la mi-journée, mardi, Bill Barr a été aperçu à la Maison Blanche, et de nombreux commentateurs spéculaient sur son possible départ du gouvernement.

Ministre conservateur

Donald Trump, qui refuse toujours de concéder sa défaite, avait reproché dimanche au ministère de la Justice et à la police fédérale de ne pas l’aider dans son combat pour prouver l’existence de fraudes, selon lui massives. « Ils sont portés disparus », avait-il dit sur la chaîne Fox News.

« Il y a une tendance croissante à utiliser le système judiciaire comme outil pour régler tous les problèmes et quand les gens sont mécontents de quelque chose, ils attendent que le ministère de la Justice débarque et “enquête” », a regretté Bill Barr. Ce ministre conservateur s’était gardé jusque-là de contredire le président.

À la mi-journée, mardi, Bill Barr a été aperçu à la Maison-Blanche, et de nombreux commentateurs spéculaient sur son possible départ du gouvernement. Donald Trump, qui refuse de concéder sa défaite, avait reproché dimanche au ministère de la Justice et à la police fédérale de ne pas l’aider dans son combat pour prouver l’existence de fraudes, selon lui massives. «  Ils sont portés disparus  », avait-il dit sur la chaîne Fox News.

Début novembre, il avait autorisé les procureurs fédéraux à enquêter sur des soupçons de fraude sans attendre la certification des résultats par les Etats, contrairement aux usages. Mais il les avait appelés à intervenir uniquement en cas d’allégations « substantielles » et « crédibles ».