Erdogan humilie l’Europe

Le « sofagate » n’en finit pas de faire parler. Ursula von der Leyen a été placée en retrait sur un divan lors de la réunion des présidents des institutions de l’UE avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, provoquant une polémique

La différence de traitement entre la présidente de la Commission européenne et le président du Conseil européen lors d’un entretien à Ankara avec le président turc a provoqué de nombreuses réactions indignées.

« C’est l’apanage du profond mépris à l’égard des femmes » de Recep Tayyip Erdogan », souligne le député LREM Bruno Questel

Mardi dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan recevait à Ankara les présidents des institutions européennes. Il a fait assoir Charles Michel, le président du Conseil, dans un fauteuil à ses côtés, mais la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a été reléguée sur un canapé, en retrait. Une image qui a choqué. Bruno Questel, député LREM de l’Eure, a annoncé sa décision de quitter le Groupe d’amitié France/Turquie. « C’est l’apanage du profond mépris à l’égard des femmes par l’auteur de cette scène », a-t-il déclaré sur franceinfo jeudi 8 avril.

« J’ai voulu à titre personnel sortir de ce jeu, de ce groupe d’amitié où tout serait factice si j’avais dû y rester, a poursuivi le député. Cette vidéo est scandaleuse vis-à-vis de la personne qui occupe la présidence de la Commission européenne. »

« J’ai souhaité marquer ma désapprobation parce que si la présidence de la Commission européenne avait été occupée par un homme je pense que cette scène n’aurait pas eu lieu. »

Ce qui s’est passé « est un symbole fort qui est celui du mépris, à travers la présidente la Commission des affaires européennes des institutions européennes dans leur ensemble. Il revient aux autorités quelles qu’elles soient d’analyser tout cela », a déclaré Bruno Questel.

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