Des manifestations anti-mobilisation se déroulent dans plusieurs ville en Russie

Quelques heures après l’annonce du président russe d’une «mobilisation partielle» de réservistes de l’armée dans l’opération militaire en Ukraine, plusieurs manifestations improvisées ont eu lieu en Russie, engendrant des arrestations.

Suite à l’annonce de «mobilisation partielle» faite par le président russe Vladimir Poutine le 21 septembre dans le cadre de l’opération militaire en Ukraine, des manifestations contre cette mobilisation ont été improvisées dans plusieurs villes de Russie, donnant lieu à des arrestations.

Le ministère russe de l’Intérieur a fait savoir dans la soirée que la police avait tenté de mettre fin à l’organisation de «manifestations non-autorisées» et que plusieurs arrestations avaient eu lieu, sans donner pour le moment de décompte précis.

Selon l’ONG OVD-Info, spécialisée dans le décompte des arrestations, au moins 1 332 personnes ont été arrêtées dans tout le pays. Toujours selon cette même source, des manifestations ont été organisées dans 38 villes de la Fédération de Russie.

300 000 réservistes mobilisés

Dans une allocution diffusée au matin du 21 septembre, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une «mobilisation partielle» en Russie dans le cadre de l’opération militaire menée depuis le 24 février en Ukraine. Cette annonce de «mobilisation partielle» concerne 300 000 réservistes, selon le ministère russe de la Défense.

Ces renforts seront déployés pour «consolider» et «contrôler» les lignes arrières, le long d’une «ligne de front qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres» dans le sud et l’est de l’Ukraine, a détaillé le ministre, commentant une décision qui intervient alors que les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive en septembre. Les réservistes «suivront une formation avant d’être envoyés au combat», a indiqué le président russe.