Fethi Jelassi
COMPOSITION GOUVERNEMENTALE : ORIENTATION POSITIVE.
Préambule :
1)- Le paysage politique est sur-dominé par Ennahdha qui, en plus, détient pratiquement 140 sièges à l’ARP (Nahdha+Nidaa+Les suiveurs de la Jabha+Les larbins).
2)- Chahed n’a aucun soutien majoritaire. Et s’il force sur les corrompus il est éjecté.
3)- Par ce régime parlementaro-bizarre Chahed est ligoté.
Exigences (systématiquement contrariées) d’Ennahdha :
1)- Ne remplacer que les postes Ministériels vacants : Chahed leur a désobéi. Il a ratissé large.
2)- Ne pas toucher au Commerce (Intérêts Turcs en jeu) : Raté, Ladhari a été muté.
3)- Garder le Ministre de l’Intérieur qui a eu la bonne idée de ne pas trop fouiller dans les « dossiers » : Non seulement c’est raté mais en plus c’est l’excellent 7ARASS Lotfi Brahem qui y est placé.
4)- Monsieur (car c’est UN Monsieur) Abdelkrim ZBIDI (qui a refusé plusieurs fois d’être Chef du Gouvernement) accepte de retourner à La Défense. C’était l’adversaire déclaré du larbin de la Troïka au mains de Nahdha dénommé Moncef Marzouki. Il a réussi à l’époque à garder « AL JAYCH MOUCH MADHMOUN« .
5)- Éjecter coûte que coûte l’incorruptible Ghazi Jribi du système Judiciaire BHIRIste : C’est perdu, il est bel et bien confirmé.
6)- Faire main basse sur l’Éducation (ils ont même proposé le sinistre Goumani) : C’est Raté suite à la nomination de Hatem Ben Salem.
7)- Enfin, cerise sur le gâteau, ils ont tout fait pour pousser un Nahdhaoui vers les Finances, oh combien stratégiques! (genre Essaïdi ou Rajhi) : et il leur a « ESSUYÉ LA BOUCHE » en nommant Chalghoum.
La Tunisie Marche ainsi dans le sens des bouleversements internationaux.
Trop lentement oui, mais très sûrement.
Fethi Jelassi