Selon le Tribunal spécial pour le Liban, « il n’y a pas de preuve de quelque implication que ce soit de la direction du Hezbollah » dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en février 2005, a déclaré, mardi, un juge lors de la lecture du verdict.
La direction du Hezbollah et Damas blanchis par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL). Selon l’instance internationale qui siège aux Pays-Bas, « il n’y a pas de preuve de quelque implication que ce soit de la direction du Hezbollah » dans l’attentat à la camionnette piégée qui a coûté la vie à l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et à 21 autres personnes en février 2005 à Beyrouth, a déclaré mardi 18 août le juge David Re, lors de la lecture du verdict de ce procès.
Le tribunal, soutenu par l’Organisation des Nations unies et siégeant dans la banlieue de La Haye, aux Pays-Bas, a entamé mardi matin la lecture du verdict dans ce procès fleuve et a annoncé que rien ne prouvait non plus une implication directe du gouvernement syrien dans cet attentat.
Le jugement, toujours en cours, doit encore statuer sur les quatre hommes accusés d’avoir participé à cet attentat de 2005. La décision sera prononcée en l’absence des suspects, tous membres du mouvement chiite Hezbollah. Aucun des accusés n’ayant été remis au tribunal, ils sont jugés par contumace.