Algérie : démantèlement d’une cellule de militants séparatistes

Le ministère algérien de la Défense a annoncé ce dimanche le démantèlement d’une cellule de militants séparatistes du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) qui projetaient des attentats contre les marches du mouvement de protestation populaire du Hirak.

Une dangereuse conspiration ciblant l’Algérie, fomentée par le mouvement séparatiste « MAK », a été dévoilée, indique dimanche le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

« Dans la poursuite des investigations sécuritaires relatives à l’opération menée, la fin du mois de mars 2021, par les services de sécurité relevant du MDN, ayant permis le démantèlement d’une cellule criminelle composée de partisans du mouvement séparatiste ‘MAK’, impliqués dans la planification d’attentats et d’actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays, en sus de la saisie d’armes de guerre et d’explosifs destinés à l’exécution de ses plans criminels, une dangereuse conspiration ciblant le pays, fomentée par ledit mouvement a été dévoilée », précise la même source.

« En effet, les graves aveux donnés par l’ex-membre du mouvement subversif ‘MAK’, le dénommé H. Nouredine, aux services de sécurité, ont révélé l’existence d’un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l’intervention étrangère dans les affaires internes du pays », relève le MDN, ajoutant que « ce plan a levé le voile sur l’implication de plusieurs membres du mouvement séparatiste ‘MAK’, ayant bénéficié d’entrainements au combat à l’étranger avec le financement et le soutien de pays étrangers ».

Il est à souligner que « cette opération qui dénote du degré de vigilance des services de sécurité relevant du MDN et de leur capacité à mettre en échec tous les plans criminels, est toujours en cours afin d’arrêter tous les membres impliqués dans cette bande de criminels qui visent à porter atteinte à la sécurité, la stabilité et l’unité du pays ».

Le 30 mars, le parquet d’Azazga (nord-est) avait annoncé l’arrestation de cinq personnes soupçonnées de projeter des actions «terroristes» à Tizi Ouzou et à Béjaïa, en Kabylie, lors des manifestations hebdomadaires du Hirak, mais sans faire référence à leurs liens avec le MAK, une bête noire du régime. Selon le MDN, les aveux d’un ex-membre du MAK, H. Nourredine, ont révélé l’existence d’un «plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l’intervention étrangère dans les affaires internes du pays».

Source : APS et agences