Ah ce mekki, la suffisance ! Définitivement installé dans la peau d’un général, de l’homme providence. Les jambes croisées d’un gentlemen qui finissent par des pieds en mocassins tordus et non cirés , la gestuelle d’un noble aux mains calleuses prolongées de doigts mkarzmines d’un fellah, aux moustaches d’un nazillon, un petit dictatorion mégalomane qui se voit à la tête des barbus, à la tête d’un ministère, à la tête d’un gouvernement, à la tête d’un État. Un État qui a enfanté Hannibal, Alyssa et Bourguiba et qui se clochardise au point de donner des envies à un Mekki de vouloir le diriger. Ghalba.
Fadhi Ch’ghol