Une unité de l’armée d’occupation israélienne a fait irruption dans plusieurs maisons et magasins de Ramallah, et a saisi des caméras de surveillance, selon des témoins.
Des affrontements ont éclaté, lundi 10 décembre, entre des jeunes Palestiniens et l’armée d’occupation israélienne à l’entrée nord de la ville de Ramallah, au centre de la Cisjordanie.
Des témoins , cités par l’agence Anadolu, ont indiqué qu’une unité de l’armée israélienne a fait irruption dans plusieurs maisons et magasins de Ramallah, et a saisi des caméras de surveillance. Ces faits ont abouti à des affrontements avec des dizaines de jeunes.
L’armée d’occupation israélienne a fait usage de balles en caoutchouc et de grenades lacrymogènes, ont noté les témoins, soulignant qu’aucun blessé n’a été pour l’heure signalé.
Les Palestiniens ont riposté par des jets de pierres sur les soldats israéliens, ont précisé les témoins.
L’armée israélienne procède à la saisie des caméras de surveillance dans le cadre des opérations de recherche visant les auteurs des tirs ayant blessé 6 Israéliens, lundi à l’aube, près de Ramallah
Perquisition dans les bureaux de l’agence WAFA
Les forces de sécurité ont fait une descente dans les bureaux de Wafa, l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne à Ramallah, après que des tireurs palestiniens ont ouvert le feu sur un groupe d’Israéliens qui attendaient à un arrêt de bus en Cisjordanie dimanche soir.
Wafa a déclaré que les soldats israéliens ont verrouillé le bâtiment et vérifié l’identité de tous les occupants.
Wafa a indiqué que les forces de sécurité ont également accédé au serveur et examiné les images filmées par les caméras de sécurité de l’agence.
Selon des journalistes de l’AFP, des affrontements de faible intensité ont éclaté en plusieurs endroits à Ramallah, notamment devant les bureaux de Wafa et à quelques centaines de mètres du domicile du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas.
Une porte-parole de l’armée d’occupation israélienne s’est abstenue de commenter le raid à Ramallah, notamment pour savoir s’il faisait partie de la traque des hommes armés responsables de l’attaque près de l’implantation d’Ofra dimanche soir.