Abir Moussi, le traitement inhumain de la mère et de l’enfant

On devine aisément avec quelle impatience, Maître Abir Moussi devait avoir attendu de pouvoir embrasser et serrer dans ses bras la benjamine de ses deux filles depuis que je lui ai annoncé la décision prise le 17 avril 2025 par le Premier Substitut du Procureur Général Près la Cour d’Appel de Tunis et autorisant une visite rapprochée que de fois refusée auparavant et enfin fixée au 22 du même mois. Je viens d’apprendre qu’il n’en a rien été, que la direction de la prison n’a pas encore reçu les instructions qu’elle avait demandées de sa hiérarchie, elles-mêmes soumises à l’approbation de la tutelle.

Bien sûr, Je suis déçu, mais je ne plains ni la Séquestrée de Belli, ni sa fille tant la tendresse qu’elles ont l’une pour l’autre est grande, même à travers les barreaux. Je plains ceux dont la méchanceté vient de ce qu’ils en ont été privés dans leur enfance.

Abdessalem Larif

مرة اخرى تحرم البنت الصغرى للاستاذة عبير موسي من زيارة والدتها كزيارة مباشرة