Abir Moussi dresse un vrai réquisitoire à l’attention de Messieurs les juges de ce pays.

De la justice dans ce pays. Un vrai réquisitoire qui doit figurer dans les annales de ce pays . Un plaidoyer historique, pathétique , à l’attention de Messieurs les juges de ce pays. Comme le fameux « j’accuse  » d’Emile Zola , comme le plaidoyer de Maître Badinter contre la peine de mort. Des propos cohérents et émus de haute voltige qui supplient ces juges , presque en pleurs, de sauver leurs pays, parce qu’ils sont seuls à pouvoir le sauver, des griffes du mal suprême.

Un « J’accuse » de quelque 20 minutes sans nul autre pareil qui fera certainement très mal à tout le reste de la classe politique, non pas parce que la justice leur échappera peut être , mais parce c’est un réquisitoire qui les enfonce dans la mouise et qui les fait paraître si petits, si minables , qui les tue et qui porte celle qui l’a soutenue aux nues , au ciel, si haut, si loin et pour la prospérité.
Je n’arrive plus à nier l’évidence à moins d’une malhonnêteté intellectuelle quand je me mets à mentir – la seule chose qui me rend malade – Mais sincèrement à travers ce « j’accuse » , elle a tout mon soutien . Et nul ne m’empêchera de la dénigrer au plus fort de moi même si un jour , elle se mettait, à vouloir ressembler à Ben Ali,, ce qui est pratiquement impossible. Parce qu’elle ne lui ressemble plus en rien.

Fadhi Ch’ghol

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