Abir harcèle, jusque dans leur antre, les frères musulmans

Quelle santé ! 6 heures à tenir toujours debout le siège des frérots. Sans plier , avec hargne , conviction. En cris, en intrusions dans leurs locaux, en chansons. En direct avec 3000 fans qui suivaient éberlués. L’autre facette de Abir Moussi sur terrain, dans l’engagement, dans la bagarre , dans le harcèlement jusque dans leur antre des frères musulmans.

En face des frérots débordés qui subissent l’intrusion, filmés dans toute leur impuissance. Je switche sur le direct des fréres musulmans. 125 followers qui regardent et commentent désabusés. Puis les renforts. Une députée , madame la lutteuse de service de la secte Ennahdha , celle qu’on ne voit jamais parler, mais toujours s’ébranler de ses quelques 500 kilos de chair pour faire taire Abir Moussi. Sans mégaphone, sans partisans à se tenir devant la porte du local à crier fasciste, à se surprendre de temps à autre à chantonner avec les partisans de A.M. les chansons patriotiques que diffusaient les hauts parleurs. Puis que l’on voit évacuée par la protection civile, pour malaise au bout d’une heure d’hystérie à crier à la fasciste Abir et à entonner, dans les vaps, l’hymne de Abir.
Un malaise vagal , ce que le médecins définissent comme une chute brutale de la pression artérielle (tension), associée à un ralentissement du rythme cardiaque, provoqués par un déséquilibre entre le système nerveux sympathique des partisans de Abir et para sympathique et à la limite de l’antipathique des partisans de Ghannouchi.

Fadhi Ch’ghol