Abdelmalek Droukdel, chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, liquidé par l’armée françaises et ses partenaires

Le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a été tué par l’armée française lors d’une opération mercredi dans le nord du Mali, a annoncé vendredi la ministre des Armées Florence Parly sur son compte Twitter.

Mercredi 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a annoncé la ministre des Armées Florence Parly sur son compte Twitter

Le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdel, a été tué par l’armée française lors d’une opération mercredi dans le nord du Mali, a annoncé vendredi 5 juin, la ministre des Armées Florence Parly, sur son compte Twitter.

« Ce combat essentiel pour la paix et la stabilité dans la région vient de connaître un succès majeur », a-t-elle ajouté.

Ce chef historique du jihad au Maghreb, commandant de plusieurs groupes jihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit. « Plusieurs de ses proches collaborateurs » ont également été « neutralisés », selon Florence Parly.

« Le 3 juin, les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, ont neutralisé l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), Abdelmalek Droukdel, et plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans le nord du Mali », a écrit Florence Parly.

La ministre précise qu’Abdelmalek Droukdal était un membre du comité directeur d’Al-Qaïda et commandait l’ensemble des groupes qaïdistes d’Afrique du Nord et de la bande sahélienne, dont le JNIM, «l’un des principaux groupes terroristes actifs au Sahel».

Toujours d’après Mme Parly, la France et ses partenaires du G5 Sahel poursuivent leurs opérations contre Daech au Grand Sahara, «l’autre grande menace terroriste dans la région». Elle a indiqué que les forces armées françaises avaient capturé Mohamed el-Mrabat, «vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS [l’État islamique dans le Grand Sahara, ndlr]».