Pour quiconque, le taux de 0,34% de suffrages favorables aux élections présidentielles n’est pas un résultat abstrait et se lit banalement comme un verdict populaire de rejet dans tous les sens du terme, surtout politique. Alors, si, passant outre, le choix du président-élu est porté sur un candidat à la primature affichant ledit résultat sans préjudice de quoique ce soit d’autre, rien ne va plus, surtout venant à tout prendre d’un enseignant de droit constitutionnel adepte croit-on savoir de la démocratie directe, un homme choisi en logique pure et eu égard à la problématique ainsi soulevée pour ne pas choisir celui qu’il a choisi.
Abdessalem Laarif