Au moins deux tireurs ont ouvert le feu devant une mosquée du quartier de la Grange d’Orel à Avignon dimanche soir, alors que des fidèles sortaient de l’édifice.
Une fusillade a éclaté dimanche 2 juillet vers 22h30 à Avignon (Vaucluse), rapporte le journal La Provence. Deux hommes encagoulés ont ouvert le feu devant la mosquée Arrahma, rue Barcelona, faisant au moins huit blessés. La piste terroriste n’est pas envisagée.
Selon le quotidien La Provence, des tirs se sont produits dimanche soir devant la mosquée Arrahma, à Avignon (Vaucluse).
Selon les premiers témoignages recueillis par nos confrères et confirmés par la police deux hommes encagoulés seraient arrivés à bord d’une Renault Clio. Les tireurs disposaient d’une arme de poing et d’un fusil. L’un d’eux serait descendu du véhicule pour ouvrir le feu sur la foule présente dans la rue.
Selon La Provence, au moins huit personnes auraient été blessées dont une fillette de 7 ans, légèrement atteinte.
« De ce que l’on sait ce soir, la mosquée n’était pas visée, les faits se sont passés dans la rue de l’établissement religieux mais sans lien avec ce dernier », a assuré le parquet à l’AFP. Selon une magistrate du parquet d’Avignon, interrogée par La Provence, l’hypothèse d’un règlement de compte ou d’une querelle entre jeunes est privilégiée. D’après une source policière qui s’est confiée à RTL, les armes n’étaient chargées que de plomb. Les raisons de l’attaque viendraient d’un mauvais regard en boîte, quelques jours plus tôt, et le fait que les fidèles sortaient de la mosquée à ce moment-là ne tiendrait qu’au hasard.
La police judiciaire a été saisie. Les deux suspects sont en fuite, précise le journal.
La piste terroriste écartée
La piste terroriste est complètement écartée par la police, rapportent encore les médias français. Selon Laure Chabaud, la magistrate de permanence au Parquet d’Avignon, citée par La Provence, il s’agirait d’un règlement de comptes ou d’une querelle entre jeunes.
Jeudi, un homme a tenté de foncer en voiture sur des fidèles de la mosquée de Créteil, dans le Val de Marne, à la sortie de la prière du soir. Souffrant de schizophrénie, sa garde à vue a été levée et il a été hospitalisé d’office.