Daech inflige les pires punitions à ceux qui évoquent la mort de son chef Abou Bakr Al-Baghdadi

daechAlors que la mort du numéro un de Daech n’est toujours pas confirmée, les djihadistes condamnent violemment ceux qui osent évoquer l’éventuelle élimination de leur chef, affirme la chaîne irakienne al-Sumaria.

Les combattant de Daech ont tué un imam qui avait évoqué lors d’une prière la mort présumée du numéro un du groupe terroriste Abou Bakr Al-Baghdadi, relate dimanche la chaîne al-Sumaria citant des sources au sein de l’administration de la province irakienne de Ninive.
À en croire le média, l’imam Abu Katib qui faisait partie de l’entourage d’Al-Baghdadi a été exécuté par un groupe lié à Daech installé dans la ville de Tall Afar, à 70 km environ à l’ouest de Mossoul, qui a accusé le chef religieux de «mener une cabale» parmi les djihadistes.

Par ailleurs, affirme al-Sumaria, tout membre de Daech qui évoquera désormais l’éventuelle élimination d’Al-Baghdadi sera condamné à 50 coups de fouet.

Le numéro un du groupe extrémiste Daech Abou Bakr Al-Baghdadi aurait été tué le 28 mai dans une frappe des forces aériennes russes près de Raqqa en Syrie, selon le ministère russe de la Défense. L’information est en cours de vérification.
Le terroriste et djihadiste Abou Bakr Al-Baghdadi, de son vrai nom Ibrahim Awad Ibrahim Ali Al-Badri, est apparu publiquement pour la première fois à Mossoul , en Irak le 3 juillet 2014. Il a proclamé la création d’un «califat islamique» au Proche-Orient et appelé les musulmans à lui «obéir», depuis une mosquée de Mossoul occupée par Daech. Les médias ont plusieurs fois annoncé la mort d’al-Baghdadi, mais ces informations n’ont jamais été confirmées.