Deux militaires algériens tués à la frontière tunisienne

armée algérienne déminageDeux militaires algériens ont été tués et quatre blessés le 3 juin par l’explosion d’une bombe artisanale dans la région de Bir el-Ater, près de la frontière avec la Tunisie, a indiqué à l’AFP une source sécuritaire algérienne.

Des soldats algériens étaient en patrouille à l’aube du 3 juin près de Bir el-Ater, à environ 600 km au sud-est d’Alger, quand une bombe artisanale a explosé, tuant deux militaires, selon une source qui a souhaité garder l’anonymat.

D’après une autre source, sécuritaire, les militaires patrouillaient entre Bir el-Ater et Negrine, sur un axe qui longe la frontière tunisienne à une vingtaine de kilomètres à l’intérieur du territoire algérien, dans une zone quasi-désertique.

L’explosion et le bilan n’ont pas été confirmés officiellement dans l’immédiat.

Alerte à la bombe à l’aéroport d’Alger

L’activité au niveau de l’aéroport international d’Alger est « revenue à la normale » après une courte perturbation, vendredi, suite à « une fausse alerte à la bombe » sur deux avions de compagnies étrangères, a appris l’APS de source aéroportuaire.

« Le trafic aérien est revenu à la normale après une fausse alerte, qui avait nécessité l’intervention des services concernés pour s’assurer de la sécurité des avions, des voyageurs et de l’enceinte aéroportuaire », a expliqué la même source.

Des éléments des services de sécurité se sont précipités pour « vérifier les appareils suspects, mais aucun danger n’a été relevé que ce soit du côté des voyageurs ou au niveau des avions » a-t-on ajouté.

Le feu vert pour la reprise de l’activité au niveau de l’aéroport a été donné et « tout fonctionne normalement », a-t-on également assuré .

Durant l’intervention des services de sécurité pour fouiller les avions signalés, la tour de contrôle de l’aéroport d’Alger avait suspendu le décollage et l’atterrissage des avions pendant presque une demi-heure pour des raisons sécuritaires, a-t-on appris, par ailleurs, d’une source proche d’une compagnie aérienne.

La « fausse alerte à la bombe » a concerné deux avions de compagnies étrangères, l’un était déjà au sol, alors que le second s’apprêtait à atterrir, a-t-on ajouté de même source.

Les violences attribuées à des islamistes armés, qui ont ensanglanté l’Algérie durant dix années de guerre civile (1992-2002), ont considérablement baissé dans le pays mais des groupes restent actifs et s’en prennent généralement aux forces de sécurité.

Source : APS et AFP