Monsieur le président, le peuple est fier et très heureux de ce qui a été fait jusqu’ici . Mais ce matin, il se réveille inquiet , déboussolé. Il se réveille sur votre rencontre du bout de la nuit avec le patron des patrons Samir Majoul de l’Utica et votre discours menaçant sur une pile de vieux dossiers datant de 2012 de 400 hommes d’affaires qui auraient volé avant 2011 quelques centaines de milliards.
Ya Saied Errais le combat du jour, ce n’est plus Ben Ali qu’il avait enterré. Son combat et son soulèvement c’est l’islam politique et la Nahdha faut il le rappeler. Ses slogans du 25 juillet, c’était dégage aux khouanjias et le démantèlement de tous leurs réseaux parallèles, c’était de les chasser du pouvoir, c’est les taawidhates, c’est la ghanima, c’est leur traffic des urnes, c’est leurs knatryas. Ce n’est pas les hommes d’affaires sous Ben Ali, ou du moins ce qui en reste et qui soit dit au passage, paient leurs impôts régulièrement et font marcher encore difficilement une économie bien bancale , Ce n’est pas ces discussions oiseuses sur inkilab ou pas, sur légalité constitutionnelle ou pas, sur jamahyria et pouvoir de la base qui doit remonter en haut ou l’inverse.
Pour ne pas perdre la boussole et pour qu’on ne nous mène pas en bateau d’infox en infox pour nous désorienter , gardons Le Cap et l’oeil rivé sur notre ennemi à tous, l’islamo fascisme de Ghannouchi et de la Nahdha. Le cancer suprême. Neutralisé pour le moment et pas encore guéri. Il est toujours présent dans le corps et la métastase, so par malheur elle interviendrait sera cette fois fatale. L’urgence c’est de continuer à extirper tous les cellules malignes du khouangisme au bistouri, à la chimio thérapie, par tous les moyens disséminées dans tous le corps . C’est ça l’urgence. On ne soigne pas un cancer à peine neutralisé et encore dangereux en allant opérer une vieille fistule anale dont ne se plaint plus.
L’agitateur