L’Egypte passe de la 118e à la 28e place dans le classement mondial des meilleures routes

En 2014, L’Egypte a initié un plan décennal de $70 milliards pour le développement des infrastructures de transport. A l’horizon 2024, le pays veut atteindre 7 000 km de nouvelles routes principales, portant le linéaire total à environ 30 500 km. A ce jour, l’objectif est atteint à plus de 68%.

Ces dernières années, l’Egypte a entrepris des investissements colossaux dans le secteur des transports routiers. Ces développements majeurs se reflètent par le classement du pays dans l’indice de compétitivité internationale du Forum économique mondial pour la qualité des routes. En 2014, à l’arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, l’Egypte se classait au 118e rang mondial. Six ans plus tard, en 2019, le pays maghrébin avait grimpé à la 28e place.

A en croire, le ministre égyptien des Transports Kamel al-Wazir (photo), qui s’exprimait récemment devant le Parlement, 4 800 km de routes ont été construits depuis 2014 pour un coût total de 120 milliards EGP (7,7 milliards USD). 1 400 km sont en cours de construction pour un montant de 37 milliards EGP tandis que 800 km de nouvelles routes seront rajoutés à l’horizon 2024, portant le linéaire total des routes principales du pays à environ 30 500 km contre 23 500 km en 2014.

Une des retombées positives de cette mise à niveau du réseau routier est la diminution des accidents de la route en Egypte. Ils ont baissé d’environ 30% pour passer de 14 403 en 2014 à 9 992 en 2019, selon un rapport de l’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS) publié en juin 2020.

En ce qui concerne les ponts, al-Wazir a déclaré qu’il est prévu, d’ici 2024, de construire environ 1 000 nouveaux ponts et tunnels aux principales intersections routières et aux passages à niveau pour un coût total de 140 milliards EGP. 756 ont déjà été érigés ces dernières années, dont 156 en 2020, pour un coût total de 105 milliards EGP.

Le sous-secteur ferroviaire n’est pas en reste. D’ici 2024, les investissements dans le secteur devraient atteindre 142 milliards EGP. Le ministre a indiqué, l’an dernier, qu’il est prévu d’atteindre 10 200 km de voies ferrées d’ici 2024 et 11 530 km en 2030, contre 9 570 km actuellement. Ce saut qualitatif permettra alors de faire passer le nombre de passagers voyageant par train de 1 million par jour actuellement à 1,5 million d’ici 2024, et à 2 millions à l’horizon 2030. C’est en tout 1 100 milliards EGP qu’entend investir l’Egypte pour le développement des infrastructures de transports dans le cadre de ce plan décennal.

Avec agences