Le saviez-vous ? Il existe un point commun entre le pneu et le préservatif

Un pneu et un préservatif n’ont pas vraiment la même utilité… Pourtant, c’est bien grâce au pneu que le préservatif existe

Devinette : quel est le point commun entre un pneu et un préservatif ? (Non, nous n’avons pas perdu la tête!) Pour comprendre, il faut remonter à l’histoire du pneu, qui est bien entendu, apparu avant le préservatif. En 1843, messieurs Goodyear et Hancock (normalement, ces noms doivent vous dire quelque chose) inventent la vulcanisation, un procédé qui va permettre d’utiliser le caoutchouc en lui ôtant son attribut collant et en le rendant élastique et résistant… Ce procédé est évidemment une révolution dans le monde de l’automobile. Les voitures vont pouvoir chausser de vrais pneus et se passer de roues en bois ! La vulcanisation va également ouvrir la porte à d’autres inventions et parfois, elles sont très inattendues… Découverte du lien entre le pneu et le préservatif !

La vulcanisation, bonne à tout faire

Ce nouveau procédé industriel donne des idées à l’entreprise Goodyear qui se met à fabriquer des balles, des fils, des bottes de pluie, des bandages ou encore des bretelles. Puis en 1855, Goodyear se dit que ce caoutchouc pourrait peut-être servir à autre chose… Difficile d’imaginer qu’à cette époque là, ils se préoccupent des MST et autres joyeusetés des relations sexuelles non protégées, mais passons… Toujours est-il que chez Goodyear, ils se mettent à fabriquer des préservatifs en « pneu », fins, lavables et réutilisables jusqu’à 100 fois ! Il le baptise « Le Robuste », mais il a deux soucis majeurs :

Il dégage une forte odeur de caoutchouc, ce qui peut être un peu pénible dans les moments intimes…
Il rétrécit au lavage, et là, les hommes gâtés par la nature (ou pas) se retrouvent avec des difficultés d’enfilage !

Un Écossais à la rescousse !

L’union fait la force si l’on peut dire… Un certain Charles Macintosh (qui ne travaille pas chez Apple) invente un autre procédé qui permet de créer de fines feuilles de caoutchouc qu’il transforme en imperméable et en ballons de baudruche… Le problème étant que ces deux produits ne font pas tourner les usines, ils sont saisonniers et pas forcément utiles à tous ! Au lieu de mettre ses ouvriers au « chômage technique » (qui n’était pas rémunéré à l’époque), il leur demande de fabriquer des préservatifs à usage unique ! Serait-ce de cette collaboration que nous vient le nom de « capote anglaise » ?

Le préservatif à Cuba, un accessoire tout-en-un ou presque !

A Cuba, un pays où la vie économique est encore difficile, la vie est chère pour de nombreux cubains… En revanche, le préservatif coûte moins de 0.03€ et est utilisé dans des fonctions pour le moins originales :

Un viticulteur utilise le préservatif pour la fermentation de son vin: il ferme ses contenants avec un préservatif, qui va se gonfler avec le rejet de dioxyde de carbone… Deux petits trous sur le réservoir 30 jours plus tard vous permettre de créer le processus de fermentation.
Les coiffeurs les utilisent comme élastiques pour cheveux, un produit qui n’est pas fabriqué à Cuba et qui coûte très cher à La Havane ! Et c’est évidemment le cercle à la base du préservatif qui est utilisé pour cette fonction.
Et pour finir et revenir à nos moutons, à Cuba toujours, les réparateurs de pneus utilisent les préservatifs pour boucher les trous… Alors ça c’est vraiment étrange non ?

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