1- Le budget demandé et obtenu par Bouasker pour son instance est de 192,47 millions de dinars. Ya bouguelb . Plus qu’un ministère aussi important à l’ère moderne que celui des Technologies de la communication avec une enveloppe de 175,15 MD, et plus que le ministère non moins important qui gère les vastes terres domaniales , gangrené par le fassed et désossé par les islamo faschistes du CPR et de la nahdha, avec une enveloppe de misère de 88,6 millions de dinars .
2- Il sert à quoi tout cet argent selon bouasker & co ? Ils écument les radios depuis hier pour nous convaincre que ce pactole est nécessaire pour financer ces élections de circonscription dont ils ne connaissent pas les attributions , puis les présidentielles dont ils ne connaissent pas la date.
3 – Il va être dépensé comment tout cet argent ? Bouasker & co nous disent avec toute l’assurance du monde qu’il sert à payer les salaires de 240 fonctionnaires de l’ISIE mosmar fi hit toute l’année, elections ou pas et toute une armée de 40.000 employés temporaires à durée déterminée
4- Que touchent les membres de l’isie ? Ceci, ils n’en parlent pas. Mais en bon citoyen fadhi chgholl , me suis permis de farfouiller dedans.
Selon le décret du 29 juin 2022, au journal officiel, le président et les membres du Conseil de l’Instance sont rémunérés, selon leur choix, conformément à l’une des modalités suivantes:
– La première modalité :
Bouaskar , le président de l’Instance bénéficie du salaire et avantages alloués à un ministre tels que prévus au décret du 12 février 1992 et au premier alinéa de l’article 4 du décret du 30 mai 2000, susvisés. Ses compagnons membres du Conseil de l’Instance bénéficient du salaire et avantages alloués à un secrétaire d’Etat, prévus par les memes decrets sus visés.
– La deuxième modalité :
Le président et les membres du Conseil de l’Instance appartenant au secteur public conservent tous les éléments de rémunération correspondant à leur situation antérieure, tout en étant majorée de ce qui suit :
– Une indemnité mensuelle octroyée au président de l’Instance, dénommée « indemnité de supervision » d’un montant net de cinq cent dinars. – Une indemnité mensuelle octroyée aux président et membres du Conseil de l’Instance, dénommée « indemnité du Conseil » d’un montant net de mille dinars ;
– Une indemnité octroyée aux président et membres du Conseil de l’Instance, dénommée « indemnité des élections » d’un montant net de deux mille dinars, versée en une seule fois à la suite de chaque référendum ou élection présidentielle, législative ou municipale.
Vous comprendrez donc que tous les membres de l’isie se tuent à justifier et à faire aboutir ces élections bien que ni le décret des zattributions des candidats , ni leur utilité ne soient encore connues ou évidentes pour nous tous .
Ah j’ai failli oublier. Le budget de l’année 2024 ne verra pas de dépenses superflues . Ils prévoient toutefois l’acquisition de 11 voitures . Le budget qui leur est alloué est de 1 million de D. à raison de 90.000 D l’unité. Faut bien renouveler notre parc auto usé disent ils pour ne pas encombrer davantage les dépôts de carcasses que visite régulièrement monsieur Kais Saied. On va les envoyer directement à el fouladh.
Ya siadet errais Kais Saied.
Trêve de plaisanterie ! Je vous assure qu’en citoyen payeur d’impôts sur ma retraite, j’ai du mal à adhérer à votre campagne de lutte contre le fassed et la dilapidation des deniers publics lorsque je vois tout ce train de vie de l’ISIE. Je ne suis pas seul dans ce cas. Tout le peuple le pense mais personne n’ose vous le dire. Ce que l’Etat prelève de notre poche est donné de bon cœur quand il est investi dans les routes, les ecoles, les hopitaux , la culture. Mais je vous assure Monsieur le president, que tout le bon peuple que vous portez dans votre coeur, ne comprend pas que son argent puisse financer quelques salaires exorbitants de droit commun qui se bonifient et se majorent au gré des élections qu’ils organisent et dont ils ne savent même pas nous les vulgariser pour nous convaincre d’y adhérer.
Mes excuses de vous déranger si ce statut tomberait entre vos mains. Mais en bon citoyen soucieux d’éviter les dérives à notre pays qui nous appartient tous, et en se voulant utile sans faire l’important, je tenais à vous déballer ma voix qui est celle de plusieurs de mes concitoyens qu’on appelle à se serrer la ceinture quand des dépenses de l’Etat la desserrent au risque de nous dénuder.
Merci de votre attention , Monsieur le president.
Fadhi Ch’gholl