Un communiqué de la présidence pour exonérer les retraités du paiement des contributions exigées par la loi .
Du grand n’importe quoi :
1- On n’abroge pas les lois par un communiqué sur un coup de populisme boudourou.
2- Une caisse de retraite est une caisse de prévoyance. On ne peut pas la transformer en caisse d’imprévoyance. Car en matière de retraites, prestation à long terme, toute mesure à un impact financier qu’on simule avec des logiciels dédiés pour savoir l’impact de cette réforme 30 ans à l’avance.
3- Une mesure en matière de retraite ne peut pas se suffire d’un communiqué aussi laconique : Elle doit être très claire car il s’agit de droits objectifs. Elle doit épuiser toutes les questions pratiques avant d’être prise : Exonération des seules cotisations employé ou de celles de l’employeur avec ? Pour quelle durée? Quel temps pour changer les programmes informatiques ? Procédures? Un PDG à t il le droit de tordre le cou à une loi par communiqué ?
Bref ! Du grand n’importe quoi pour un système de retraite soumis à l’arbitraire, au populisme et à l’amateurisme et qui a pourtant besoin de beaucoup plus que ça : Une réforme dans ses modalités de revalorisation du montant des pensions, mais aussi de toutes ses autres composantes sur l’âge, le salaire de référence, le rendement des annuités…
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Sur les retraites des agents de l’état et leur colère du jour .
Système foireux des augmentations pour deux raisons aussi incongrues l’une que l’autre
1- Parce qu’il est aberrant de les aligner sur les augmentations de l’homologue actif. Une trouvaille du législateur de 1985 où quand par exemple un ingénieur actif à la SNCF perçoit une indemnité nouvelle d’internet, le cheminot ingenieur retraité depuis 1990 qui n’a jamais touché à un ordinateur perçoit la même augmentation.
2 – Le fait de continuer à cotiser pour sa retraite quand on est déjà retraité est la seconde aberration. Car ce sont les actifs qui cotisent pour les retraités. Devant l’ampleur de l’hémorragie des finances de la CNRPS du fait de ces augmentations, le législateur a cru pouvoir se rattraper en inventant un système de financement tout aussi saugrenu. Faire payer au retraité pour chaque augmentation les cotisations sociales employé pendant 3 ans puis la totalité des cotisations dues pour l’employeur au bout de ces 3 ans et pour l’éternité jusqu’à ce qu’on avale notre bulletin de naissance.
Allez faire comprendre aux retraités d’aujourd’hui ce système des augmentations qui se traduit finalement par une diminution du montant de leur pension.
Il est vrai que ces retraités doivent être revues de fond en comble non seulement au niveau de ces péréquations mais aussi au niveau de ces retraites spéciales accordées aux membres du gouvernement et à ces députés de malheur.
J’ai la rage quand je sais que Siham Badi par exemple, qui insulte les tunisiens tous les jours, a droit à 33 % ses indemnités de député, comme son frère, comme Gassas aussi la Ben toumia, comme tous ces députés qui ont fait deux législatures et qui ont droit à 66 %, …, la Mahrezia après sa mort, les ministres barbus en jelabibs , et les fosseds en costume cravate, … et même le président zinzin qui vivent tous royalement de nos subsides en retraites dorées 3nd el 3akri. Le beurre, l’argent du beurre et le cul de nous tous.
L’agitateur