Que les choses soient claires, les professeurs du secondaire, sont en droit de revendiquer comme tous les travailleurs tunisiens, pour améliorer leur pouvoir d’achat, devenu (aprés les augmentations de l’année derniére) meilleur que celui de bien d’autres corporations, mais passons.
Là ou le bat blesse c’est quand les choses prennent une tournure politique, doublée d’une querelle d’égos, et c’est le cas aujourd’hui.
Taboubi s’est découvert des talents d’un certain Lech Walesa, qui est arrivé grâce au syndicalisme à la tète de la Pologne.
Il est vrai qu’en d’autres temps ce monsieur, n’aurait pas quitté les étals de sa boucherie
Samir Cheffi jeune premier s’il en est, s’est découvert des talents de tribun, il en use et abuse, soit disant pour que le pays ne sombre pas, il est vrai que sans lui la disette nous attend
Lassad Yacoubi, « danse avec les mouchoirs », bien que son aura soit au crépuscule
Tout ce beau monde est manipulé par sa base qui détient le vrai pouvoir, car les chefs ne font que suivre comme des toutous pour ne pas être désavoués, sans sommations s’il vous plait!
Cette centrale en faisant mauvais usage de cette arme à double tranchant, et optant pour un syndicalisme corporatiste, et dévoyé, mène le pays vers un désastre annoncé…
Car de quoi s’agit-il au fait, on lui a chuchoté à l’oreille que c’est le moment ou jamais de dépecer la bete,sauf que le lion blessé est plus que jamais à craindre car ses crocs deviennent, plus acérés que jamais, et surtout qu’il détient la sagesse qui manque à ces délinquants du syndicalisme, qui se croient tout permis …jouant sur une corde sensible du citoyen dont le pouvoir d’achat dégringole certes, mais est-ce une raison , de prendre nos enfants en otage ?
Séjir Chebil