Grande Bretagne : Manifestation monstre à Londres contre le Brexit

Des centaines de milliers d’opposants au Brexit se mobilisent, ce samedi 23 mars dans les rues de Londres , pour réclamer un second référendum, alors que la Première ministre Theresa May s’active en coulisses pour rallier les députés à son accord de divorce.Cette manifestation intitulée « anti-Brexit March » déambule dans les rues de Londres depuis midi

Cette manifestation, qui devrait être l’une des plus importantes de la capitale depuis des décennies, intervient alors que les dirigeants de l’UE ont accordé cette semaine deux options pour un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars.

Des personnalités politiques de toutes tendances et des célébrités, à l’instar de l’actrice Keira Knightley, ont annoncé leur participation à cette « marche », qui doit démarrer à 12h00 GMT dans le centre de Londres, et sera ponctuée de nombreuses prises de paroles.

Deux options pour un report

Cette marche intervient deux jours après la décision des dirigeants européens d’accorder au Royaume-Uni deux options pour un report du Brexit au-delà de la date initialement prévue du 29 mars, fixant désormais au 12 avril au plus tôt l’échéance fatidique, près de trois ans après le référendum qui a décidé d’une sortie de l’UE.

L’option d’un second référendum avait été rejetée le 14 mars par la Chambre des communes, et rencontre également l’opposition de la Première ministre conservatrice Theresa May, mais ses partisans espèrent que le chaos ambiant au Royaume-Uni finira par rendre cette option inévitable.

La Première ministre tentait péniblement de son côté de rallier les soutiens derrière son accord de retrait de l’Union européenne, afin de le soumettre au vote des députés la semaine prochaine, et dont l’adoption permettrait, selon les conclusions des dirigeants européens, un court report technique du Brexit jusqu’au 22 mai.

L’adoption de l’accord de divorce encore incertain.

La Première ministre tente péniblement de son côté de rallier les soutiens derrière son accord de retrait de l’Union européenne, afin de le soumettre au vote des députés la semaine prochaine. Mais l’affaire est loin d’être gagnée : le texte est très loin d’avoir convaincu les députés britanniques qui l’ont déjà rejeté, massivement, à deux reprises, le 15 janvier puis le 12 mars. Sentant venir à nouveau le vent du boulet, Theresa May a prévenu dans une lettre adressée aux députés qu’un troisième vote pourrait ne pas avoir lieu, « s’il apparaît qu’il n’y a pas suffisamment de soutien pour représenter » l’accord.

Avec agences