Le pétrole est aujourd’hui à 90 $ le baril et ce n’est que le début, prévoient les spécialistes.
Avec un budget de l’État de 2022 établi sur la base d’un prix du baril de 75$, il nous manque déjà 2 milliards de dinars supplémentaires pour boucler l’année.
L’évolution actuelle des prix du pétrole est largement attribuée aux risques géopolitiques.
Les stocks de pétrole sont bas et une flambée des prix est à craindre si les stocks tombaient à des niveaux critiques.
Le consensus de Wall Street semble être que le baril de Brent atteindra 100 dollars d’ici l’été.
À quand la culture de la couverture des risques d’augmentation des prix dès l’établissement du budget?
À quand une relance forte des énergies renouvelables avec la réalisation au plus vite des 500 MW autorisés depuis des mois et qui n’avancent pas, le lancement de 3000 MW supplémentaires en Photovoltaique ? Le prix du KWH produit en photovoltaique ne dépasse pas 100 millimes alors que le prix de production marginal de la STEG est deux fois et demie plus cher ..! La production de la STEG est à 97% à base de gaz payé en devises de plus en plus rares..!
Cela semble couler de source..! Et pourtant..!
Meddeb Radhi