Ecole publique : Cette jeunesse pétillante de vie, me rappelle que rien n’est perdu

Quand tu te sens déprimé à force de ne plus croire dans l’école publique, il y a toujours un jeune pour te rappeler que rien n’est perdu et que l’avenir ne peut être que radieux. Ines Zaghdane , mon petit bout de petite nièce vient de me le rappeler. Une scolarité brillante en primaire et au secondaire puis des études préparatoires d’ingénierie à Monastir et une brillante maîtrise obtenue de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Sousse. Tout ce cursus s’est déroulé dans l’école publique, assuré par des professeurs universitaires de l’école publique et parachevé, grâce à eux, dans les universités françaises dans le cadre des jumelages de l’ENISO avec les universités françaises. C’est dire si le pays regorge de compétences en formations et des plus solides. C’est dire aussi la grande fierté de se sentir tunisien quand Inès couronne son processus de la formation publique acquise en Tunisie par sa réussite en major de promotion dans l’université de Rennes.

Intelligence artificielle, start-up, informatique et robotique, couveuses d’entreprises, ce sont ces sciences barbares pour nous vieux de la vieille, que triturent ces jeunes épanouis bien dans leurs peaux. C’est à travers leur implication bénévole dans les organisations non gouvernementales et la société civile, leurs discours, leur manière de présenter les choses, leur vision futuriste du monde, leur allure au trot pour le conquérir que tu découvres tout le fossé qui sépare ceux qui gouvernent de cette jeunesse pétillante de vie.

Oui nous sommes un pays couveuse de potentialités énormes : sportives, scientifiques, médicales, artistiques. Hélas, ce sont les autres pays qui savent la qualité de cette précieuse couvée qui nous les ravissent 7neni, bnani juste au moment d’éclore parce que nous ne savons pas les retenir.

Essoussi Kamel