Avec 26.574 cas, les États-Unis sont devenus le troisième pays du monde en termes de nombre d’infectés alors que l’épidémie gagne du terrain en Afrique. Cuba a dépêché en Italie une équipe de 52 médecins et infirmiers, la Russie s’apprête également à y envoyer des virologues et de l’équipement.
Désormais, ce sont la Chine, l’Italie et les États-Unis qui comptent le plus grand nombre d’infectés, selon des données publiées sur le site du projet de l’Université Johns Hopkins.
26.574 cas ont été signalés aux États-Unis. 336 personnes sont mortes, 176ont guéri.
La Chine reste en première place quant au nombre de personnes infectées (81.345). Elle est suivie par l’Italie (53.578), les États-Unis (26.574) et l’Espagne (24.926). Parmi les pays en comptant également un grand nombre figurent l’Allemagne (16.662), l’Iran (20.610) et la France (14.459).
Plus de 291.420 cas de coronavirus ont été détectés dans 165 pays et territoires depuis le début de cette épidémie qui a fait au moins 12.725 morts, selon un bilan établi par l’AFP samedi à 19h00 GMT.
Le 22 mars, le nombre de personnes infectées était de 306.395 dans le monde. Au total, 13.031 décès ont été enregistrés, 92.335 personnes ont guéri.
Le Coronavirus touche les prisons
Un détenu d’une prison fédérale de New York a été déclaré positif au coronavirus, devenant ainsi le premier cas confirmé dans le système pénitentiaire fédéral aux États-Unis.
Le détenu, qui est emprisonné au Centre de détention métropolitain de Brooklyn, s’est plaint de douleurs à la poitrine jeudi, quelques jours après son arrivée dans l’établissement, a confié le Bureau fédéral des prisons à l’Associated Press. Il a été emmené dans un hôpital local et a subi un test de dépistage à la COVID-19, ont indiqué des responsables.
Le détenu a été libéré de l’hôpital vendredi et renvoyé en prison, où il a été immédiatement placé en isolement, a indiqué l’agence. Le Bureau des prisons a appris samedi qu’il avait été déclaré positif à la COVID-19.
La confirmation du premier cas de coronavirus dans le système pénitentiaire fédéral américain se produit alors que les prisons du pays prennent des précautions pour ralentir la propagation du coronavirus. Les responsables de la santé mettent en garde depuis plus d’une décennie sur les dangers des épidémies dans les prisons, qui sont des environnements idéaux pour les virus : les détenus partagent de petites cellules avec des inconnus, utilisent des toilettes à quelques mètres de leur lit et sont rassemblés dans la journée des pièces où ils passent des heures ensemble.
Il y a eu deux cas positifs parmi les membres du personnel du Bureau fédéral des prisons : un employé qui travaille dans un bureau administratif à Grand Prairie, au Texas, et un autre employé qui travaille à Leavenworth, au Kansas, mais qui, selon les responsables, n’a pas eu de contact avec les détenus depuis qu’il est devenu symptomatique.
Le Bureau fédéral des prisons a temporairement interrompu les visites dans les 122 établissements correctionnels fédéraux aux États-Unis, y compris les visites sociales et légales, bien que des responsables aient déclaré que certaines exceptions pourraient être faites pour les visites légales.
Les responsables ont déclaré que les membres du personnel du Centre de détention métropolitain de Brooklyn continueraient de surveiller le détenu et qu’ils s’efforçaient de retrouver les personnes avec qui il avait été en contact, ainsi que d’assainir les « zones touchées ». D’autres détenus qui étaient logés avec l’homme sont également mis en quarantaine, ainsi que des membres du personnel qui ont pu avoir été en contact avec lui.
Chaque membre du personnel et entrepreneur entrant dans le centre de détention métropolitain est soumis à un dépistage médical amélioré, y compris une prise de température avec un thermomètre infrarouge et une série de questions pour identifier les facteurs de risque de coronavirus, a écrit un responsable du Bureau fédéral des prisons dans une lettre au juge en chef du district sud de New York au début de la semaine.