J’ai écouté « Midi show » , tout à l’heure, l’émission politique de ̈ . Une fois n’est pas coutume, le chroniqueur polémiste Haythem El Mekki était complètement à côté de la plaque. Il estime que les accusations qui ont été formulées par le président Kaïs Saïed contre l’ancien président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption ( Inlucc ), Chaouki Tabib, souffrent d’un manque flagrant de crédibilité.
Pour Haythem El Mekki, Kaïs Saïed a livré maître Tabib à la vindicte populaire en se basant sur les ragots croustillants du moment et les rumeurs selon lesquelles le « chantre de la lutte contre la corruption » s’était enrichi illégalement et possédait un patrimoine foncier très important, dont une partie non négligeable a été acquise au nom de son épouse Mariem Ben Azzouz.
En réalité, cet été, je me suis fort bien renseigné sur cette affaire auprès de juristes et d’avocats chevronnés, intègres et qui connaissent bien le dossier en question : le discours de Kaïs Saïed était identique au leur. En effet, Chaouki Tabib s’est enrichi illégalement et possède aujourd’hui une fortune de milliardaire. J’ai également appris qu’il avait des accointances avec un Etat honni par les pays arabes, mais j’en parlerai une prochaine fois avec quelque détails.
Je pense sincèrement que notre ami Haythem El Mekki – un analyste qui, je tiens à le dire ici, allie probité, pertinence et courage – est allé vite en besogne cet après-midi en se montrant injuste envers Kaïs Saïed et en défendant l’indéfendable malgré lui. Il en est de même pour son collègue Zied Krichène qui, d’habitude, s’exprime avec une prudence de Sioux. Tout à l’heure, le patron du journal Le Maghreb , lui aussi, est tombé dans le panneau les deux pieds joints.
Pierrot LeFou