J’ai réécouté l’intervention du jour de Abir Moussi. Logique, bien menée, chiffrée, pour aboutir dans un tempo final de fuoco contre le cheikh lui même qui entendait des vertes et des pas mures. Sur ses exactions , sur ses malversations, ses largesses. Saadou kebbethoulou, humilié en crachats sur sa gueule qu’il n’arrivait pas à essuyer, essayant de les occulter sous son rire jaune , ce qui rendait plus ridicule la Abbou qui voulait lui faire croire que c’est un sourire d’ange. Et pour conclure sur un air pathétique, en ridiculisant tous ces députés qui l’écoutaient, démontrant par A plus B que ce sont eux, en embauchant ce Ghariani, qui sont les meilleurs alliés du RCD et que c’est elle, la Jeanne d’arc militante contre l’ ancien système de Ben Ali qui ne laisserait jamais son mentor mettre les pieds dans cette assemblée.
D’aucuns diront que c’est un trouble fête au sein de cette assemblée. En fait, c’est la voix du peuple au sein de cette assemblée. Et c’est une voix qui porte , si forte qu’elle lézarde les murs de cet édifice qui craquèle de partout avant de tomber sur leur tête.
Fadhi Ch’ghol
Ecoutez Abir jusqu’à la fin