Une enfance volée et un État criminel

Enfance volée. Un crime d’Etat. 10 ans de galère à massacrer à la tronçonneuse l’école publique. 1.000.000 de gamins déscolarisés (100.000/an). 17 % des élèves qui ont passé la 9 ème année, entrent au secondaire analphabètes ( ne sachant ni lire ni écrire un paragraphe)

Des écoles privées qui poussent comme des champignons à l’image des mosquées , pomponnées, toutes neuves à des prix exorbitants par tête de pipe jusqu’à 18.000 D /an pour un élève du primaire qui ils appellent élémentaire pour faire chic . Et en face, des écoles publiques sans toilettes, sans compétences qui bouffent en salaires 96 % du budget des ministères , sans rien, inaccessibles en pleine brousse sinon en usant ses savates trouées sur des kilomètres à pied avec pour seuls compagnons les aboiements des chiens de Douar. Avec 74 % des enfants des plus riches qui termineront leur cycle secondaire contre seulement 24,2 % des enfants des plus pauvres qui arriveront jusqu’au bout.

Le reste, ce sont les chouyoukhs qui les réceptionnent, les voilent ou les violent. Où ces criminels de k’enfance qui les jettent dans les réseaux de mendicité devant les feux rouges ou quand ils sont un peu plus grands , dans des embarcations de fortune qu’ils paient une fortune aux passeurs, pour échouer au fond de la méditerranée, dans le ventre des requins.

Voilà où nous en sommes. Une enfance volée et un État criminel qui regarde faire, qui n’est même pas conscient de son crime.

L’agitateur