“Ni Coran, ni Hadith à l’école” : Après l’école, al-Sissi veut réformer Al Azhar !

Après avoir ordonné, l’année passée, le retrait de toute référence religieux des livres scolaires des matières scientifiques au niveau de tous les cycles scolaires en Égypte, le président égyptien Abdelfattah al-Sissi a entamé une nouvelle offensive avec comme objectif : « une réforme en profondeur des méthodes d’enseignement de l’université Al Azhar ».

Ainsi, le centre de recherches The Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center évoque dans son édition du janvier 2022, les réformes religieuses que veut imposer le président égyptien à la mosquée Al-Azhar et d’autres institutions religieuses en Égypte. La pression est telle, indique ce centre de recherches, spécialiste mondiale du Moyen-Orient, que les religieux n’ont d’autres choix que de se mettre sur la table de négociations, craignant de perdre leur indépendance et partant leur pouvoir.

<< Ni Coran, ni Hadith à l’école >>

Dans son édition du 16 février 2021, le quotidien égyptien El Watan rapportait que le ministre de l’éducation égyptien a indiqué que le Président al-Sissi avait donné instruction de retirer toute référence au Coran ou au Hadith dans les livres scalaires scientifiques.

Le président a insisté, écrit le quotidien, sur le fait que « l’islam ne doit être enseigné exclusivement que dans la matière « religion ». Selon le vice-ministre de l’éducation, le président a indiqué que cette décision entre dans le cadre de « la lutte contre les idées extrémistes ».

Il faut dire que toutes les analyses rapports démontrent que l’université Al Azhar est à l’origine de l’émergence de la pensée intégriste et du terrorisme qui gangrène la société Égyptienne. Une pensée qui s’exporte également en dehors des frontières égyptienne, certain pays musulmans offrant des tribunes à « ces chouyoukh » formés dans cette université. Durant ce mois de juin 2022, un de ces cheikh, Omar Abedelkafy a été gracieusement payé par les autorités algériennes pour dispenser des conférences et des prêches dans diverses mosquées et université d’Algérie.

Source : Ma Revue De Presse DZ