Lotfi Laamari joue le jeu des Makhlouf, Khiari et des identitaires de tout poil

Le ministre de l’Agriculture, Akissa Bahri, est une ancienne du lycée Carnot qui ne maîtrise pas la langue arabe. Son intervention chaotique a suscité l’ire de bon nombre de Tunisiens. Tout à l’heure, dans l’émission dominicale de Radio Med, Dimanche Presse, Lotfi Laamari et ses invités l’ont clouée au pilori, ils l’ont bien écrasée et dépecée. Le ministre de l’Agriculture est pourtant l’une des meilleures dans son domaine.

Leurs dénigrements et offenses ont, par ricochet, atteint tous les anciens du lycée Carnot et des lycées français de Tunisie. En réalité, en s’attaquant de la sorte aux responsables tunisiens qui ne maîtrisent pas l’arabe, la « bande à Lotfi » exclut de facto une frange sociale dotée de qualités intellectuelles, humaines et morales indéniables et fait, à son insu, le jeu des Makhlouf, Khiari et des identitaires de tout poil. En fait, les Tunisiens comme Lotfi Laamari, aussi anti-khouenjiya soient-ils, sont des idiots utiles.

Les Tunisiens devraient arrêter de se faire passer pour des francophones. Ce pays devrait officiellement interdire aux Tunisiens francophones l’exercice de la politique et les hautes fonctions de responsabilité. Pour lever toute équivoque et aller au bout du processus de « dhimmisation » et de la citoyenneté de seconde zone, l’Etat tunisien devrait, sans perdre plus de temps, obliger les francophones à porter un « F » jaune sur la poitrine et sur le dos.

Elle sera belle la Tunisie dans vingt ans avec ses arabophones unilingues !

Pierrot LeFou