Les mères maghrébines

Dans cette vidéo ( ci-bas ) , Sonia Dahmani évoque un sujet qui a particulièrement retenu mon attention lors de cette Coupe du monde, mais sans aller jusqu’au bout de son idée par peur de recevoir une volée de bois vert – plusieurs années de RafMag ne peuvent que rendre une personne pleutre, hypocrite et conformiste -.

En effet, les joueurs des pays occidentaux étaient accompagnés de leurs femmes-concubines ( photo ci-bas ), tandis que les Marocains se roulaient dans les jupes de leurs mamans (ou plutôt dans leurs abayas) après chaque victoire.

Dans l’émission qui a été diffusée sur la chaîne Ettasia, hier, la chroniqueuse a abordé un sujet qui relève de la psychiatrie : le rapport du Maghrébin à sa mère. Il faut comprendre que la figure maternelle est si forte et prégnante chez le Maghrébin qu’elle devient un obstacle impossible à surmonter et une source de blocage. La mère apparaît comme la seule image féminine possible car sacralisée.

Si c’était seulement de l’amour, ce serait très bien et l’on n’imputerait personne à grief. Le problème, c’est que les mères maghrébines sont exclusives et construisent elles-mêmes la misogynie des hommes. Elles consacrent tout leur potentiel d’amour à leurs fils, installent une dépendance maternelle et maternante et les éduquent selon des principes qui les rendent incapables d’établir des relations saines et fondées sur un esprit d’égalité et d’échange avec une femme.

Les mères maghrébines, du fait de leur éducation et de l’amour exclusif qu’elles portent à leurs fils, empêchent ces derniers de devenir des maris et des partenaires. Elles en font des hommes-fils incapables de se transformer en hommes qui répondent aux besoins du couple moderne.
Sonia Dahmani a bien précisé qu’avec sa femme, le Maghrébin tente de prolonger sa relation à sa mère. L’épouse est souvent perçue comme une mère de substitution. Ce qui peut créer des tensions au sein du couple et le faire basculer dans un climat conflictuel.

Ainsi, les images qui ont circulé lors de cette Coupe du monde confirment que les Maghrébins, à commencer par ceux qui ont grandi en Europe, sont toujours prisonniers du schéma traditionnel qui se reproduit d’une génération à l’autre : la mystification et la sacralisation de la femme-mère, laquelle femme-mère est une valeur refuge pour les hommes-enfants que sont les Maghrébins.

Par conséquent, les épouses sont toujours condamnées à materner et à se substituer subtilement à la mère au sein du foyer pour établir des rapports affectifs positifs avec leurs maris. Les mères qu’on a vues danser sur les terrains de football au Qatar sont le prototype des mères très aimantes et maternantes, mais qui s’interposent entre le fils et sa partenaire et qui, à travers l’éducation qu’elles donnent à leur enfant, préparent la distance entre le fils et sa future épouse/compagne.

Ce sont ces mères qui, en reproduisant un schéma fondé sur un amour exclusif qui laisse peu de place à l’amour entre un homme et une femme, empêchent l’idéologie du couple moderne d’émerger et de s’installer dans nos contrées. Un Maghrébin n’est pas un simple individu, c’est un homme qui appartient d’abord à sa mère.

Chez nous, les mères possèdent leurs fils affectivement et font d’eux les véritables hommes de leur vie. Dans ces conditions, il est difficile d’envisager des rapports sains et basés sur l’égalité entre mari et épouse, il n’est pas du tout évident d’envisager une vie de couple dont les membres sont dans un rapport de réciprocité.

Pierrot LeFou

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