Les journalistes français : des chiots tout heureux d’avoir fait plaisir à leur maître

L’envoi de la patrouille de France en l’honneur de Tom Cruise, piètre acteur devant l’Eternel, et de son navet propagandiste Top Gun, signe l’américanisation définitive de la France. Avant, ce phénomène était circonscrit à la sphère médiatique et économique. En effet, marketeurs et journalistes français n’ont pas cessé, durant ces dernières décennies, de faire valoir leur fascination pour les Américains – et, par la même occasion, leur complexe d’infériorité vis-à-vis de ces mêmes Américains – en employant sans cesse un franglais des plus exécrables et en imitant bêtement les golden boys de Wall Street.

Ce virus a manifestement atteint le plus haut sommet du pouvoir exécutif, à telle enseigne que l’armée française a été mise, il y a de cela quelques jours, à la disposition des américâneries hollywoodiennes. On comprend que les Français qui ont été abreuvés au cinéma commercial américain durant les années Reagan, quand ils étaient jeunes, sont maintenant aux commandes de l’Etat. On a l’impression qu’ils veulent faire de la France la 51ème étoile du drapeau américain. Et les journaleux français applaudissent des deux mains tout ce cirque et se félicitent de voir « le scientologue décérébré » et son équipe ébahis par le spectacle offert par les avions de chasse français à Cannes : « Ils n’auraient sans doute pas pu rêver meilleur accueil » s’extasiait un journaliste de Tf1.

Bref, des chiots tout heureux d’avoir fait plaisir à leur maître.

Pierrot LeFou