Après quelques heures de l’annonce de ce gouvernement pour gérer un pays en ruines qui bout comme le magma d’un volcan , voilà que ce Gammoudi , champion de la course poursuite des fassidines, engage les hostilités pour le faire tomber. C’est alors qu’entrera en jeu cette assemblée de tous les abus , contrôlée par les zabratas de Dghij et Recoba , couteaux entre les dents, pour accepter ou refuser un gouvernement, après une séance plénière de pushing ball, de l’indignité d’une équipe tout heureuse d’être ministres potentiels , acceptant ,stoïques, les insultes , les jets de tomates, les crachats, sous la présidence d’une espèce de serpent à sornettes , là haut sur son perchoir, à essayer vainement de maîtriser un débat qui le dépasse, la mine déconfite, tristounette, fatiguée et tremblotante ravagée par le parkinson .
Pendant ce temps, le président s’acoquine avec la Abbou et une autre femme du tayyar . Je les ai vus hier à la tombée d’un jour froid et glacial où les rues de Tunis pleuraient de tristesse, entrer en trombe dans un cortège impressionnant de Mercédès rutilant neuves dans l’enceinte du ministère de l’enseignement supérieur pour soutenir 4 ou 5 grévistes de la faim . Ils gisaient étalés sur des matelas sentant le tabac et le camembert des chaussettes. La Abbou, revigorée, clignait des yeux et faisait l’indignée . Le lunatique de Carthage ne savait pas quoi dire, hésitant, s’élançant dans son discours habituel de faire la peau à un invisible ennemi , puis se reprenant à ne rien dire parce que incapable de dire autre chose en langage compréhensible. Si ce n’est sa demande pour que les grévistes lui proposent des solutions qu’il sait impossibles. Impuissant, stérile , sans réponses à rien, puis s’en allant dans ce cortège de Mercédès rutilant neuves, transperçant des feux de rébellion, des brouillards de fumées de bombes lacrymogènes et les restes invendables de supérettes dévalisées.
Et viva la revoluçion della barouita.
L’agitateur
Regardez ce cirque: « ila Aakher Rama9 » et aucune proposition en présence se Samia hab hab