L’Algérie a opté pour l’enseignement de la langue anglaise à partir du cycle primaire, a indiqué dimanche la présidence de la République dans un communiqué publié à l’issue des travaux du Conseil des ministres qui s’est déroulé sous la houlette du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Cette décision intervient « après une étude approfondie menée par des experts et des spécialistes », ajoute le communiqué.
Le chef de l’Etat algérien a, cependant, conditionné cette mesure, selon un communiqué dudit conseil des ministres, par la nécessité d’une étude approfondie de ce projet par les experts et les spécialistes.
En plus de l’introduction de l’anglais au primaire, le conseil des ministres, selon le même communiqué, a examiné le projet de révision des programmes d’enseignement scolaire et du livre scolaire. « Tout en réitérant son intention de réviser la loi relative à l’enseignant, en application de ses engagements, dans le cadre de la réforme du système éducatif, le Président Tebboune a souligné la nécessité de réviser les programmes d’enseignement, mais il a strictement interdit de le faire pendant l’année académique », a indiqué la même source.
Abdelmadjid Tebboune a insisté sur la nécessité de procéder à cette révision, « selon des objectifs tracés et bien déterminés, en se basant sur les résultats de l’enseignement scolaire, avec un échéancier d’au moins deux ou trois ans pour sa mise en œuvre ».
« En outre, il a ordonné le lancement immédiat d’une large consultation auprès des acteurs du secteur de l’éducation, pour dégager une vision unifiée sur le phénomène du poids du cartable scolaire et l’adopter directement », a conclu le même communiqué.
Jusqu’à présent, l’arabe est la langue d’enseignement en Algérie. Le français et, dans certaines régions, le tamazight, sont enseignés à partir du cycle primaire. Quant à l’anglais, il est introduit dans l’enseignement scolaire à partir du collège.