J’ai vu cette cérémonie de voilage dans l’école coranique de Monastir . Vieilles dames à l’œuvre dans un monastère, penchées sur des petites filles mineurs à les habiller en robes de mariées. Des hannanas vieilles routières chargées de préparer les corps des mariées pour des mâles prêts à déflorer, des croques morts à purifier des corps vivants, des exciseuses de clitoris, des criminelles de l’enfance.
Sous le sourire forcé de parents perdus dans leur croyance, conscients quelque part qu’ils sont entrain de sacrifier leur enfant dans cette cérémonie mortifère digne d’un rite vaudou.
Et un pouvoir islamiste qui laisse faire sous prétexte d’une liberté. Celle de sexualiser le corps des filles, de les effacer, de les annuler, de les cacher, les nier, les formater. Tuer en elles à la naissance toute vie, tout plaisir, toute pensée, toute culture. Tuer en elles l’amour. Entretenir la haine de leurs corps sexes.
Pour enchaîner avec ces malheurs, je tombe sur une vidéo du site « Algériennes ». 7 jeunes filles étudiantes dont une avocate se suicident par pendaison… avec leur khimar.
L’agitateur
