France : l’Observatoire de la laïcité doit évoluer face à des fascistes islamistes?

Si ce gouvernement n’est pas capable de virer Jean-Louis Bianco, qui n’est rien et n’a pas de pouvoir de nuisance, il va lui être difficile de combattre l’islamisme. Il faut aujourd’hui agir.
L’homme est déconsidéré et a trahi sa mission en signant une tribune avec des islamistes, en préfaçant le livre d’un avocat islamiste défenseur du CCIF, en s’alliant avec Coexister (teneur de porte patentés des frères musulmans), en travaillant avec le CCIF. Aujourd’hui il est tellement peu clair qu’alors que sa fonction devrait lui en faire des adversaires, il est soutenu par les grandes figures de l’islamisme, dont Tariq Ramadan.
Le premier ministre ne peut être à ce point déconnecté du réel et ne pas comprendre qu’il faut mettre fin aux hésitations et atermoiements, surtout quand la décision ne coûte rien et ne met personne en danger.
S’il n’a pas le courage de couper la branche pourrie Bianco et de l’inviter à une retrait plus que méritée, que va-t-il pouvoir faire en face à des fascistes islamistes?
Symboliquement il faut se débarrasser tout de suite de Bianco. C’est la partie la plus facile du programme.

Céline Pina

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Rien ne sera laissé au hasard. Plus déterminé que jamais à lutter contre l’islam politique et contre le séparatisme islamiste, Emmanuel Macron a donné une consigne claire à ses ministres : agir vite et fort. Dans cette logique, l’exécutif envisage, entre autres mesures, de procéder à un vaste remaniement à la tête de l’Observatoire de la laïcité. L’information, révélée par Le Point ( lire ci-bas ), a été confirmée par Matignon mardi 20 octobre . «Le premier ministre recevra dans les tout prochains jours Jean-Louis Bianco, qui est un serviteur de l’État reconnu et respecté, dont le mandat arrive à expiration en avril prochain, pour lui faire part de la décision du gouvernement», indique-t-on dans l’entourage de Jean Castex.

Dans la tourmente du fait de ses prises de position jugées ambiguës face aux atteintes aux valeurs de la République, l’instance va prochainement « évoluer »

Comme nous le révélait le journal Le Point dans son édition du lundi 19 octobre, l’Observatoire de la laïcité, organisme rattaché à Matignon et officiellement chargé d’épauler le gouvernement face aux atteintes à la laïcité et aux valeurs de la République, est entré, ainsi que ses responsables, en zone de fortes turbulences. À Matignon, on juge en effet que cette instance doit « évoluer » et vite, tant l’on s’inquiète en haut lieu de ses prises de position jugées trop complaisantes face aux figures les plus ambiguës de la lutte contre « l’islamophobie ». Jean Castex a convié son président, Jean-Louis Bianco, à venir le rencontrer rapidement pour le lui signifier. « Le Premier ministre recevra dans les tout prochains jours Jean-Louis Bianco, qui est un serviteur de l’État reconnu et respecté, dont le mandat arrive à expiration en avril prochain, pour lui faire part de la décision du gouvernement », indique la Rue de Varenne dans un message à vocation interne que nous nous sommes procuré.

Si les choses sont dites en termes fort pudiques pour n’humilier personne, le cœur du message est limpide : « La conviction du Premier ministre est que l’Observatoire de la laïcité doit aujourd’hui évoluer. Il doit évoluer parce que la menace contre la République a radicalement changé », poursuit Matignon dans ces « éléments de langage ». « Aujourd’hui, les ennemis de la République développent une action diffuse et insidieuse de contestation de nos lois et de nos valeurs. Ils endoctrinent notre jeunesse et véhiculent des idéologies séparatistes. Oui, l’Observatoire de la laïcité doit évoluer, parce qu’on ne peut pas se contenter de rapports et de guides pédagogiques pour accompagner l’action du gouvernement », lit-on encore. On ne saurait être plus clair, tant il semble difficile de « renouveler » une instance sans en changer les visages. Pour ceux qui n’auraient pas compris que l’Observatoire et ses responsables sont dans le viseur, les services du Premier ministre achèvent noir sur blanc : « Il ne s’agit pas simplement d’une question de personnes. Néanmoins, oui, la volonté du Premier ministre est de renouveler une instance afin qu’elle soit davantage en phase avec la stratégie de lutte contre les séparatismes. »