Deux petits mots au petit Bassem Trifi
Quand on est président de la ligue des droits humains, on défend des droits universels, des hommes et des femmes, indépendamment de ce qu’on pense d’eux. On ne défend pas uniquement ceux de gauche.
Tes propos à propos de Abir Moussi sont condamnables à au moins trois niveaux :
– il s’agit d’une consœur avec laquelle vous êtes lié par un code déontologique.
– on ne tire pas sur une ambulance : l’attaque frontale témoigne d’une haine dont vous avez du mal à vous défaire.
– vous n’êtes pas à l’abri, par les temps qui courent, d’un sort identique à celui de Abir Moussi, et soyez-en sûr que le PDL sera au premier rang de vos défenseurs.
Qu’est-ce qui vous reste à faire ? Démissionner, ayez au moins ce courage que n’ont eu ni Tabboubi, ni Majoul.
Adel Ben Amor